Un ciel d'été, un passage secret ?

Chers amis,

Le ciel de notre été se fait le miroir de nos consciences. Nous sommes ancrés dans le pays qui a vu fouler le sol de notre chère Terre Mère par les plus grands initiés, anciens bâtisseurs et hermétistes.

Je me place à partir du 1er juillet pour explorer la langue des étoiles. La Lune en conjonction nous révèle un potentiel multiple : un peuple (la Lune) en colère (Mars) ou en tension, mais aussi l’action (Mars) guidée par la peur (la Lune). Observez comment une configuration céleste nous offre une infinité de potentiels pour s’épanouir dans le lieu concret de nos êtres. D’où l’importance cruciale de travailler sur nos états d’être. En effet, nous captons les forces cosmiques selon la vibration de nos structures.

« Aide-toi et le Ciel t’aidera. » Ne signifie-t-il pas que c’est en travaillant sur notre vibration que « le Ciel » peut le plus nous aider?

Cet été promet de multiples surprises.

Le 6 juillet, la Nouvelle Lune en Cancer se forme. La belle Vénus du soir s’apprête à accueillir la Lune dans son propre Palais. L’énergie du Cancer, celle du « foyer ». De quel foyer parlons-nous? Plus que jamais, prenons conscience que c’est à partir de notre foyer intérieur que le Feu de vie se projette dans le monde extérieur. Le monde de la Lune est aussi celui de l’astral, incluant les peurs, les projections. Ce monde n’est pas la vérité, il est l’amas de projections de l’inconscient collectif. Le monde de la Vérité, de l’Intention Spirituelle est au-dessus est le mondede la Lumière éclatante du Soleil. La Lune, c’est aussi le monde de l’âme. Vénus, en conjonction, nous invite à nous relier aux « valeurs de l’âme » pour avancer vers plus de conscience.

Malraux disait « le 21ème siècle sera spirituel ou ne sera pas. » La politique est au cœur des enjeux actuels, mais l’astrologie ne s’occupe pas de politique au sens social du terme. « Politique », c’est « la vie dans la cité ». Quelle cité, quel foyer est plus important que celui de notre cité intérieure? C’est ici, dans notre cœur, que nous sommes invités à construire la « Nouvelle Jérusalem », « Yeroushalaim », littéralement « la cité de la paix ».

Le 14 juillet, jour de la fête nationale, la conjonction Mars/Uranus se forme. Une surprise est peut-être au rendez-vous. À titre individuel, il est temps d’accomplir des actions libératrices, de nous ouvrir au courage dans un esprit christique. Libérer une Force, et quelle force sinon la plus belle qui soit : notre Force Divine ?

C’est aussi l’action fraternelle qui est possible si nous le souhaitons vraiment, ce qui me fait penser à un psaume si puissant que je vous transmets à la fin de ce billet astrologique.

La Pleine Lune du 21 juillet dans les derniers degrés du Capricorne sera conjointe à Pluton. Une transformation majeure est-elle sur le point de remodeler la fondation à partir de laquelle nos consciences seront appelées à évoluer vers de nouveaux paradigmes durant les 20 prochaines années du passage de Pluton en Verseau ? Accueillons la transformation de nos consciences. Les enseignements du Christ sont d’une actualité bluffante. C’est par l’intégration et l’incarnation des enseignements christiques (Poissons) que nous passerons la porte du Verseau. Pas de dogmatisme religieux ici, mais le conseil fraternel d’une approche christique universelle hors de toute considération institutionnelle.

À la mi-août, la Lune se placera en face de la conjonction Jupiter/Mars, venant décupler la force vibratoire de la force martiale. Que ferons-nous de nos instincts cet été? Les laisserons-nous nous dominer ou bien les utiliserons-nous dans un but fraternel et divin? Je pense, mes amis, que cet été est un véritable passage pour notre humanité, et que notre destinée nous appartient à chaque instant dans ce que nous choisissons de vibrer.

Je vous laisse ici avec le fameux psaume à méditer et à laisser résonner tant que le cœur vous en dira.

Bien à vous, Fraternellement,

Y.R Astrologue

Psaume 132:

« Oui, il est bon, il est doux pour des frères de vivre ensemble et d’être unis! On dirait un baume précieux, un parfum sur la tête, qui descend sur la barbe, la barbe d’Aaron, qui descend sur le bord de son vêtement. On dirait la rosée de l’Hermon qui descend sur les collines de Sion. C’est là que le Seigneur envoie la bénédiction, la vie pour toujours. »